Les plantes invasives
Les plantes invasives sont des plantes exotiques envahissantes et nuisibles pour la flore indigène. Ces espèces sont difficiles à détruire mais des techniques permettent toutefois de limiter leur développement ou de les éradiquer localement. Ces techniques sont spécifiques à chaque espèce et doivent être suivies scrupuleusement pour pouvoir arriver aux résultats escomptés.
La Balsamine de l’Himalaya
Il s’agit d’une plante annuelle très dynamique qui produit des petites graines et qui se dispersent par l’eau. On la retrouve donc en grand nombre le long des berges de cours d’eau. De multiples « chasses aux balsamines » sont organisées chaque année afin de les éradiquer en divers endroits de la commune et ce en partenariat avec le contrat de rivière Dyle Gette (CRDG)
L’Hydrocotyle
Il s’agit d’une plante aquatique commune mais certaines espèces sont considérées comme localement invasives. C'est le cas de l'hydrocotyle fausse-renoncule, introduite d’Amérique du Nord en Europe occidentale, elle colonise de manière très dense certaines portions de cours d'eau et les étangs.
La Berce du Caucase
Il s’agit d’une plante exotique envahissante. Elle se disperse dans l'environnement et envahit les bords de route, les berges de rivière, les lisières forestières et les prairies gérées de manière extensive. Elle pousse en peuplements denses qui étouffent et éliminent les plantes indigènes et contient des substances chimiques photo-sensibilisantes qui peuvent provoquer de sérieuses brûlures cutanées.
La Renouée du Japon
Il s’agit d’une plante asiatique largement répandue à travers toute la Wallonie, où elle est principalement disséminée par l'homme. Elle est très difficile à éliminer. Il est toutefois possible de freiner sa dissémination en veillant à ne pas déplacer les terres qu'elles contaminent. En effet, elle se reproduit principalement par bouturage au départ de fragments de tiges ou morceaux de rhizomes.
